Vu l’avancée technologique et l’utilisation de l’internet dans plusieurs domaines d’activités, nous assistons de nos jours à une floraison d’entreprises opérant dans le MLM (Multi Level Marketing). En effet, après la société Tupperware qui a été la première à s’investir dans ce secteur d’activité, bon nombre d’entreprises lui a emboîté le pas. L’objectif premier de ces entreprises ? Offrir une panoplie d’avantages à tous les membres qui désirent s’y investir. Dans la foulée, plusieurs entreprises sont parfois perçues comme un système monté de toutes pièces pour arnaquer la population. Mais, malgré toutes ces critiques, Questra a décidé d’ouvrir ses portes, pour offrir des prestations dans ce système de réseau. Cependant, puisque vous aviez été déjà plusieurs fois mis en garde contre les sociétés MLM, vous vous demandez si cette structure est légale ou non. Nous vous apportons tous les détails possibles sur l’existence et le fonctionnement de cette société via cet article.
Présentation de l’entreprise Questra
Questra au départ n’était qu’une simple agence de collecte de dettes. Elle a vu le jour en 2009, et par la suite de ses activités, elle a élargi ses tentacules et est devenue une entreprise multifonctionnelle, avec un capital assez conséquent. Elle opère dans l’assurance, les prêts immobiliers, le trading, l’achat et vente d’action, et bien d’autres. Questra est dirigé par José Manuel Gilabert, un expert dans la gestion d’entreprise. Et puisqu’une seule hirondelle ne fait pas le printemps, il est assisté par 3 présidents, chefs de projet, de 25 experts en finance et de 158 salariés exerçant dans 28 agences à travers tout le monde entier. Questra a son siège principal à Madrid en Espagne, et s’est enregistrée aux Îles Vierges Britanniques sous l’identifiant 1769610. Alors, ce qui marque la réputation de Questra, c’est qu’elle possède depuis 2016, une compagnie aérienne du nom de TACV et d’un aéroport au Cap-Vert. Pour ainsi prouver sa légalité, la compagnie a eu l’idée de mettre à la disposition de tous ses membres adhérents tous les papiers qui justifient qu’elle n’enfreint pas aux lois en vigueur.
Par ailleurs, il faut notifier que c’est le 4 mai 2009 que l’entreprise a effectivement débuté ses activités avec un personnel de 12 employés. En moins d’un an, c’est-à-dire le 22 mars 2010, Questra a réalisé un bénéfice colossal de 10 millions d’euros, un véritable record. Avec ce bond financier, plusieurs banques et compagnies d’assurances sont devenues ses potentiels clients. C’est ainsi que la société créa son propre fond d’assurance avec un capital de base de 5 000 000 d’euros dans l’espoir de se mettre à l’abri de tous risques. Pour se rendre plus représentative, elle a créé en janvier 2016 deux nouvelles entreprises à savoir Atlantic Global Asset Management et Questra World. Se nourrissant toujours d’ambitions de gouverner le monde financier, Questra à penser à installer en 2017, l’Atlantic Bank Global dans les pays comme Kazakhstan, Allemagne, Ukraine et Pologne. Mais, malheureusement elle s’est vu farouchement bloqué par les agences bancaires de la place. En fin de compte, la société s’est divisée en 2 avec l’agence FWAM, une structure de communication, et la deuxième, une société de conseil QW Lianora Swiss consulting SA.
Les services et produits de Questra
Il est vrai que Questra offre des prestations dans plusieurs domaines, mais sa principale activité est l’achat et la vente d’actions. En effet, le système évolue de telle sorte qu’il faut acheter des packs qui permettent à l’entreprise de rouler les fonds, et d’en tirer de gros bénéfices. Ces bénéfices réalisés serviront cependant à payer les pourcentages des membres qui ont entre-temps investi en achetant des packs. L’entreprise dispose de 2 catégories de packs (standard et couleur), qui varient entre 90 € et 500 000 €. Il revient au client de choisir le pack qui lui convient, et auquel il espère tirer de gros pourcentages. Les deux packs proposés se présentent comme suit :
- Standard : avec cette formule, les sous sont bloqués pour une période de 1 an. C’est après cette durée que le capital et les bénéfices peuvent être récupérés. Il faut donc comprendre que l’entreprise tourne les fonds, histoire de générer des bénéfices.
- Couleur : avec cette deuxième formule, on a la possibilité d’être rémunéré de façon hebdomadaire durant 1 an. De ce fait, les membres qui ont opté pour ce choix pourront automatiquement réinvestir leurs gains, en achetant de nouveaux packs. Et comme vous pouvez déjà le constater, le taux de revenu s’obtient en fonction du pack choisi.
En conséquence, les gestionnaires de cette entreprise sont payés en fonction de leur chiffre d’affaires par semaine. En plus de toutes ces offres passives, l’entreprise Questra a prévu des commissions et des bonus sur chaque entrée. Aussi, tous les membres de cette compagnie peuvent obtenir des crédits à 0 % pour l’achat d’une automobile ou de l’immobilier.
5 raisons pour lesquelles on ne valide pas Questra
Certains clients, par mesure de sécurité financière, ne donnent aucun cachet pour l’entreprise Questra. Plusieurs raisons fondent ces jugements. Voici 5 avis que nous avons recueillis pour vous.
Questra fait des promesses hors normes
Plusieurs personnes ont du mal à croire à une entreprise qui n’a qu’une seule année d’existence, puisse offrir 6 % d’intérêt sur investissement par semaine. Pour le petit calcul, cela revient à plus de 300 % de revenu sur intérêt par an. Ce pourcentage exorbitant ne rassure guère les clients, ce qui les amène à avoir une retenue sur cette entreprise.
Atlantic Global Asset Management a son siège au Cap-Vert
La deuxième raison qui pousse certains à ne pas croire à l’entreprise Questra, est que l’AGAM qui est chargé de gérer les investissements des membres se situe sur une île africaine. Ce fait constitue une raison majeure qui amène certains à ne jamais déposer de l’argent dans cette entreprise. Pour eux, il est installé très de loin de la législation européenne.
L’autorité des services financiers belges a énoncé deux mises en garde
Les deux mises en garde dont a été victime l’entreprise ont davantage plongé certaines personnes dans le doute. En effet, le service financier belge à notifier par voie de presse qu’il s’agissait d’une structure non autorisée, et par conséquent, illégale. Certains la qualifient aussi d’une entreprise pyramidale ou une fraude de Ponzi.
Une autre mise en garde du Royaume-Uni cette fois-ci
Restant dans la même optique que les autorités belges, le service financier du Royaume-Uni a aussi dénoncé dans sa lettre du 17 février 2017 que Questra n’a reçu aucune autorisation pour opérer sur le territoire.
Aucune information concrète sur le directeur de l’entreprise
Le fait de ne pas avoir une connaissance parfaite sur le PDG de Questra, est aussi source de polémique sur la légalité de l’entreprise. Certains estiment qu’ils savent juste que ce dernier parle 4 dialectes différents. À part cette information, plus rien de convainquant.