Le défi de Rudy – Episode 10
Ce qui est bien avec ces petites histoires, c’est que je peux parler du sujet que je veux, sans faire attention à la chronologie. Le but étant que vous puissiez vivre par procuration tout cela.
J’avoue que de faire un livre me tente bien. Pas mal de monde m’ont motivé, et je me dis que ça pourrai aussi me servir dans la vie de tous les jours, me rappeler des stratégies, des business, des priorités….
En parlant de priorité, je ne pense pas que ce livre soit une priorité, mais le fait de faire une pause pour écrire mon petit texte du jour me fait du bien.
Là j’ai envie de parler de l’EcomAcademy, que vous puissiez comprendre mon but dans tout ça…
Le but de créer ce genre de team est déjà égoïste… Je préfère être franc avec toi, je voulais bosser avec mes potes, être avec mes potes, et parfois, je n’ai pas forcément su les écouter où je ne leur ai pas demandé leurs avis. C’est soit t’en fait parti, soit tu n’en fais pas parti. Quand j’y repense, c’est complètement con, mais c’est vrai que je voulais des gens qui me ressemblent et qui ont la même façon de penser que moi.
Faire copain copain dans le business pour le business, ce n’est pas forcément mon truc… J’ai du mal à accrocher avec une personne qui n’a pas les même valeurs, je peux faire des efforts, mais ça ne me ressemble pas réellement.
Alors pourquoi créer la EcomAcademy? D’où c’est parti? Et où ça en est maintenant?
A là base, et je le pense, après les personnes concernées pourront me donner leur avis si c’est faux. Je suis parti sur le principe de connecter des amis avec des compétences complémentaires pour monter une Team…. En soi, c’est logique, mais le problème est qu’ils ne se connaissaient pas….
Est-ce que ça allait marcher? Je ne savais pas mais j’étais confiant. Je connaissais Ulrich depuis quelques mois et nous travaillions régulièrement ensemble. Ulrich est comme moi, un passionné de Ecommerce et c’était top, un vrai kiffe car on partage la même passion.
Il y a Romain, que j’ai rencontré un peu par hasard, sur le net quand j’ai construit la communauté Amazon. Il a été tenace le garçon, car il m’a contacté sur skype au moins 200 fois, et à chaque fois je sortais une excuse pour ne pas lui parler car je n’avais pas le temps. Et finalement, j’ai pris ce temps, pour qu’il me lâche la grappe, et une amitié était né… C’était un Dev, homme des cavernes que j’ai appris à apprécier…
Et il y avait Ju, une personne touche à tout, le James Bond de la bande, un gars qui percute très très vite. C’est sans doute une des personnes les plus brillantes que je connaisse et qui a toujours le Smile. Un roi de la sous-traitance, et un très bon business man. J’aurai aimé avoir ses capacités à son âge… 🙂
Bref, je me suis dis, forcément, on est complémentaire, il faut faire un truc ensemble.Mais avant de faire ça, il fallait que je vois les 2 zygotos qui habitaient sur Paris. Et donc, lors d’un de mes déplacements pour voir un partenaire, je me suis dit, pourquoi ne pas faire un dèj avec Romain (car nous avions un logiciel en commun), puis rencontrer ensuite Ju pour qu’ils fassent connaissance…
Ce qui est marrant dans tout ça, c’est qu’une 3eme personnes s’est greffé à notre dèj, c’était Enzo…. Mamamaaaa, le Enzo, quand j’y repense, il a quand même une bonne bouille et je me suis toujours dit, si ce gars reste FOCUS, il ira très loin. Car c’est vrai que c’est pire qu’un lapin Duracel…. Il arrête pas. Mais il sait ce que je pense là-dessus, et je suis content de le voir avoir des vrais objectifs, belle évolution à toi… Bref, attends, c ‘est pas lui le centre du sujet. Il le sera bien peut-être un jour car j’ai pas mal de choses à dire sur Enzo qui pourraient servir à pleins de monde…
Donc on se retrouve à 4 dans un petit Italien à midi, et je peux déjà vous dire qu’on s’est quitté le soir 🙂Ce qui est bizarre dans toute rencontre internet, quand on se parle depuis longtemps, on a l’impression de se connaitre depuis longtemps. Certes on ne connait pas le passé de chaque personne, mais le feeling est passé direct. Et j’en garde un très bon souvenir.
Mon but n’est pas de vous décrire ce qu’on s’est dit, mais c’est vraiment là que je me suis dit, je veux faire la EcomAcademy….
On parlera de l’EcomValley une prochaine fois car ça aussi c’est parti d’un resto, mais cette fois-ci avec Ulrich et encore notre Enzo national.
Mon but égoïste, et pas si égoïste que ça, était de créer une Team complémentaire, puis de créer une communauté en France. Je suis très accès sur le rapport avec l’humain, toujours là à essayer de comprendre pourquoi les gens sont positifs, d’autres négatifs, pourquoi il y a de la jalousie, de la trahison, du mensonge…. C’est vraiment fascinant tout ce que peut faire l’être humain. Et je me suis toujours dit qu’à plusieurs, on pouvait faire pleins de choses. Certes, faut que le business modèle soit viable, mais avoir une communauté qui réussit, te remet en question et te fait avancer, ça me plait bien.
Quand je leur ai partagé ma vision sur la EcomAcademy, tout le monde était chaud.Je ne vais rien vous cacher et être transparent avec vous. Le modele économique était simple.
Avoir une communauté, leur proposer du contenu de qualité à la vente.Mon but aussi était clair, vendre pour vendre, ça ne m’intéressait pas. Je voulais vraiment voir réussir les gens. Mais la problématique, c’est que tu peux proposer toutes les formations de la terre, si la personne ne passe pas à l’action, elle ne passe pas à l’action.Je partais du principe que si quelqu’un réussit, il voudra forcément se former pour gagner plus. Je le pense vraiment, car c’est ce que je fais pour moi, donc je me dis pourquoi pas pour les autres.
Ce qui est aussi étrange dans tout ca, c’est que séparément, dans nos business respectifs, on faisait tous des sous, mais sous la EcomAcademy, ce n’était pas évident.Peut-être le fait que nous sommes tous des personnes avec un gros Ego, je ne sais pas….
Tout ça pour vous dire, que ce n’est pas forcément évident d’entreprendre, et surtout d’entreprendre à plusieurs. Nous avons eu des hauts et des bas sous la EcomAcademy. Mais je ne retiens que le positif et ce n’est pas parce que des personnes partent que cette aventure s’arrête tout autant.
Comme je l’ai dis, nous n’avons pas forcément la même vision de la chose, c’est vrai que ça reste mon bébé et que je veux la faire évoluer, mais le faire tout seul, ça ne me fait pas kiffer.
Aujourd’hui, il y a un noyau solide, dans cette EcomAcademy, Ulrich et moi. Je ne m’en cache pas, nous avons la même façon de penser, les mêmes valeurs et notre motivation principale n’est pas l’argent. Mais nous voulons vraiment voir d’autres personnes nous rejoindrent.
Ce qui est important pour moi, c’est d’avoir une team compétente et complémentaire. Par exemple, je ne suis pas le meilleur dans Facebook, j’en ai conscience, donc forcément, j’ai demandé à une personne spécialiste là-dedans de nous rejoindre. Je ne suis pas un king de l’analytics, même chose, j’ai demandé à un expert de nous rejoindre…
L’idée est la suivante : rassembler toutes les personnes que j’estime expert dans sa thématique, proposer des programmes sous la EcomAcademy et essayer de créer la plus grande communauté Ecommerce de France. Cela ne veut pas dire pour moi qu’il faut se fermer qu’à Shopify. Il faut apprendre de tout le monde pour évoluer. Mais je pense que si des personnes ont confiances en une Team et que surtout cette Team est motivée pour faire évoluer l’Ecommerce en France, on peut faire de belles choses.Le plus grand échec des gens c’est le manque de passage à l’action et le manque d’organisation. On va tout faire pour y remédier. Ça n’est pas facile mais on a des idées.
Aujourd’hui, je pourrai ne pas me prendre la tête, mais c’est un challenge qui va me permettre de réaliser un rêve : L’EcomValley. Un rêve absolument fou que je ne veux absolument pas abandonner. J’ai du le retarder, mais non, je n’abandonnerai pas.
Dites-moi ce que vous pensez de cette vision de la EcomAcademy, si ça vous plait.Je vais faire un petit jeu à la con (avec autorisation des concernés..)Si j’ai 200 likes, je dévoile la Team EcomAcademy. Je parle bien de Team car ce ne sont pas des prestas ou salariés mais des partenaires qui prendront des parts dans la société.
J’aime les gens et je suis convaincu qu’on peut faire de belles choses du moment où c’est fait avec passion, éthique et amour.
Je garde de très bons souvenirs de l’ancienne EcomAcademy, nous n’avions pas la même vision, nous avons essayé, c’est la vie. Je garderai toujours nos souvenirs du Canada, de Malte ou encore du CityzenM dans ma mémoire… Et puis tout le reste aussi, merde, on s’en branle. Il n’y a pas que le business dans la vie.
J’ai hâte de commencer avec la nouvelle Team EcomAcademy et je sais que nous ne serons pas d’accord sur tout, mais l’essentiel est d’avancer dans le bon sens.
Le petit mot de la fin, forcément : l’argent ne doit pas être votre moteur. Le coté humain est très important. Comme vous le voyez, je ne fais pas les choses seuls et je ne vous conseille pas d’être au final tout seul dans cette aventure. Entourez-vous de passionnés et de personnes qui vous comprennent. Vous n’êtes pas obligés de vous associer avec eux. Mais si vous le faites, et que ça ne marche pas, ce n’est pas grave… 🙂Aujourd’hui j’ai des amis, des vrais amis, que j’estime. Et pour moi, c’est le plus important. Si en plus, je peux bosser avec certains, c’est tant mieux.
Demain je vous parle de l’histoire de Startup Ecommerce et de mon petit Mathieu.
Ps: je me rends compte que ce n’est pas le meilleur de mes posts mais ce n’est pas grave 🙂 Il compte pour mon défi et il compte pour moi.